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Bonne fête à TOUTES les mamans !

Spoiler alert !!! Le contenu qui suit se veut beau et doux (et peut-être un peu « quétaine » oui…) et je veux pas de nuages au-dessus de ma parade, OK ? Joue le jeu avec moi pour quatre petites minutes de lecture ;)


Eh oui ! Aujourd’hui c’est la fête des Mères. Vous, comment comblez-vous cette journée ?


Lorsque j’étais enfant, la fête des Mères (autant que la fête des Pères) était d’une grande importance pour moi. Profiter de cette journée spéciale pour dire encore plus fort à quel point j’aime mes parents, leur fabriquer une carte ou un bricolage, leur offrir un cadeau, des fleurs, une cravate de plus pour la bien trop garnie collection de mon père (ouin, j’étais un peu traditionnelle entre 7 et 12 ans…). J’aime les fêtes et je suis une personne de traditions et de célébrations.


Retour en force lorsque j’ai célébré MA première fête des Mères en tant que maman. Vous dire le bonheur qui a rempli mon cœur… Je célébrais le fait d’être devenue cette part de moi dont j’avais rêvé depuis l’enfance. Être une maman, envers et contre tout. Être une femme mère, une amoureuse mère, une guerrière mère. Cette journée (très commerciale en fait comme beaucoup d’autres…) restait importante pour moi et j’avais fini par me créer des attentes; envers mes enfants et envers leur père (avant notre séparation évidemment).


Avec les années (même s’il n’y en a pas tant que ça à compter), cette journée s’est effacée avec le reste. D’une belle célébration avec toute l’ardeur des premières fois, c’est tout juste si j’avais un petit mot sur le coin de la table (je ne compte pas ici les magnifiques bricolages et cartes que mes enfants faisaient à l’école et à la garderie et qui m’étaient offerts les yeux brillants et le cœur gonflé comme une voile !). Pour moi, au-delà de la « fête des Mères », c’est le soutien et la reconnaissance de la part de mon partenaire de vie que je voyais prendre le large.


Parenthèse pour la mise en contexte : le père des enfants et moi nous sommes séparés alors que mes enfants avaient respectivement 5 ans et 2 ans…


C’est le « team » qui s’effritait. Le symbole de notre admiration réciproque et de notre force ensemble (bon, l’histoire est un peu plus compliquée qu’une fête des Mères moins hot que l’année d’avant et je ne veux pas dévier du réel sujet de ce billet, alors on s’en reparle devant un café OK ?).


Bref, le temps a passé et j’ai travaillé fort à me reconstruire (pas à cause de fêtes des mères insatisfaisantes, je vous rassure, ha ha ha !), à me faire confiance, à être mon propre pilier, à avoir assez d’amour pour moi-même pour tracer mes limites et me traiter avec respect et douceur (c’est un work in progress, je n’ai pas la science infuse et c’est pas encore constant mettons… mais c’est en chemin). Et en me questionnant sur l’importance réelle qu’a cette fête pour moi maintenant, j’en suis arrivée à cette réflexion que je souhaite vous partager (c’est un processus de longue date qui ne prend pas racine dans cette journée en particulier, mais qui a trouvé un certain aboutissement en me posant un instant ce matin pour observer).

Je dois d’abord savoir ME célébrer. Chaque jour.


Attention ! Non, je n’entrerai pas dans le chemin de l’ésotérisme ou autre formule magique pour sauver votre âme ! C’est juste un message sincère d’une maman à une autre. Que voulez-vous, j’aime questionner et remettre en cause ce qui semble acquis et quotidien. (Pars-moi pas sur un débat, j’aime ben trop ça !!!)


Oui, j’aime encore cette fête dont je profite avec mes enfants à ma façon et ils adorent me préparer des surprises pour ce jour spécial. C’est juste différent je pense. À être sans conjoint, qui va me faire plaisir, me gâter et me montrer que je suis « importante » pour ma famille ? Pour qui est-ce que je vais mettre mon habit préféré (le bon vieux jogging mou 98% du temps en ce moment…), me faire belle, colorer mes lèvres et soigner mes cheveux ?


À chacun de ces pas, je m’arrête et je regarde. Pour qui je le fais ? Pour qui est-ce que je veux le faire ? Je décide de le faire pour moi. Avec un peu d’effort au début, parce qu’on va se le dire, on est pas si habitués à faire les choses pour soi (vraiment pour soi et pas pour le regard des autres ou le nombre de likes sur Instagram - première coupable ici - ). Parce qu’au fond, si je suis bien, mes enfants seront bien, et ainsi en ricochet dans toutes les sphères de ma vie. Parce qu’il y a pire. Parce qu’il y a mieux peut-être ? Parce que c’est pas grave et que ça peut être plus simple. Parce que j’aime mieux mettre mon énergie ailleurs qu’à essayer de plaire aux autres. C’est bien mieux si je me plais à moi, non ? 


Je le fais pour moi. Parce que je le mérite. Parce que tu mérites de le faire pour TOI. Parce que tu es fantastique et merveilleuse. Avec le beau pis le moins beau. Avec tes bons et tes mauvais jours. Tu mérites de t’aimer. Tu mérites d’être aimée.


J’ai choisi de voir cette date au calendrier comme un rappel (si jamais j’oublie). Un rappel de me célébrer chaque jour. De célébrer chaque jour pour moi, avec ceux que j’aime. De célébrer les magnifiques personnes qui font partie de ma vie et celles que j’ai croisées à l’occasion. 


Et j’embarque dans mon beau grand bateau TOUTES les mamans. Les belles-mamans, les mamans-de-cœur et les mamans-rapatriées, les mamans-du-ventre, les mamans-terre-d’accueil, les mamans-d’adoption et les mamans-fées-marraines.


Bonne fête à TOUTES les mamans !



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